A LA DECOUVERTE DE BUENOS AIRES !

Le 7 Octobre : le matin de notre arrivée, très fatigués mais aussi très excités, nous décidons de nous balader tranquillement à pied dans le quartier.
Nous n'allons pas regretter notre première journée...

Nous savourons aussi notre premier repas. En faite, savourer est un bien grand mot, nous ne trouvons que tortillas et pâtes, les légumes semblent être l'ennemi n°1 des argentins.
Les plats sont aux environs de 5€ et ça reste mangeable!
Le pain n'est qu'un espèce de pain de mie et leur spécialité DULCE DE LECHE (confiture de lait) et très ècoeurante (et il y en a dans presque tous les desserts).
Par contre la bière QUILMES est excellente .

Ici, c'est le printemps, les arbres sont en fleurs et la température est très agréable mais nous avons le droit à de vraies giboulées de Mars le premier jour!!! Difficile de croire que la veille c'était l'automne.

Dans les rues, l'architecture est un mélange de bâtiments modernes immondes et de petits palais coloniaux adorables. Mais rien n'est très entretenus.
La 1ère sensation de BA de H : « sale et positivement désordonné »
La 1ère de M : « sécurisante et ambiance latino »

Ainsi, nous partons au gré du vent. Il nous amène dans le quartier EL CENTRO avec l'incontournable PLAZA DE MAZO (Place de Mai pour célébrer la formation en 1810 du 1er gouvernement argentin indépendant après l'expulsion du vice-roi espagnol). Nous y voyons un rassemblement et nous sommes Jeudi : joli concours de circonstances pour comprendre un pays.
Nous sommes nez à nez avec « les folles de Mai ».
Selon le routard, il s'agit d'une manifestation des mères des disparus sous la junte militaire. Elles défilent en faite depuis 25 ans en tournant en rond autour de l'obélisque tous les jeudis après-midi.
Elles ne sont plus nombreuses et site chaque nom d'enfants disparus.
Cela reste une séquence émotion.



Derrière l'obélisque, se trouve la casa rosada de style italien de l'époque coloniale: magnifique d'extérieur! Nous ne pouvons le visiter que le WE.
Il s'agit du siège du gouvernement.
C'est de ce palais qu' Eva Peron clamait les foules (en France plus connu sous l'histoire d'Evita avec Madonna)








A gauche de la place, se trouve la cathédrale métropolitaine. D'extérieur, elle ressemble à un palais de justice avec ses 12 colonnes et une flamme sur la façade mais à l'intérieur, belle surprise. Grandiose!
Nous sommes surpris par la ferveur du catholicisme ici. Même le jeune homme d'affaires avec son attaché case vient faire sa petite prière du soir.




C'est là aussi que se trouve le mausolée du général SAN MARTIN, le père de la nation et le libérateur de l'Argentine. Il y a deux gardes.
Il est 17H00 et nous assistons, encore une fois au hasard, à la fin de la garde (nous avons quand même mis le film sur le site même s'il ne rend pas bien avec l'obscurité de l'église) Il est maintenant temps de rentrer, les jambes et les yeux ressentent fortement la nuit blanche et le décalage horaire.
Le soir à l'auberge, nous rencontrons une jeune fille arrivée ce jour aussi qui vient de...... suspense...... Bleigny-le-Carreau (pour les non Icaunais, il s'agit d'un village à côté adjacent à Beines)!!! Incroyable.
Dommage qu'elle ne soit pas aimable.

La nuit fut excellente.

Le 8 Octobre : Nous partons pour le quartier LA BOCA, vieux quartier coloré se situant à l'emplacement même de la 1ère ville de BA.
Il s'agit d'un quartier proche d'une embouchure d'un canal qui mène à l'Atlantique. Ce quartier est très pauvre et en plus, de par sa situation géographique, a subit beaucoup d'inondations et de dégradations.
Un jour, les habitants ont décidé de repeindre leurs maisons faites de tôle avec les restes de peintures de chacun pour égayer le quartier.
Le résultat est comment dire.... bariolé!

Il s'agit aussi du quartier d'origine de MARADONA et on y trouve le fameux stade de BOCA JUNIOR.

Nous décidons d'y aller à pied, c'est à peine à une 1/2H de l'hôtel.
Le routard nous précise bien de rester dans les rues principales car c'est craignosse dans les rues adjacentes.
Nous respectons donc bien le circuit touristique jusqu'au moment où, après avoir tourné, un vieil homme assis par terre, nous fait signe de nous arrêter, nous le snobont un peu.
Mais une autre personne nous tape sur l'épaule et nous fait comprendre la même chose : « faites vite demi tour, ici c'est très très dangereux »
En faite, nous n'étions plus du tout sur le circuit touristique (comment avoir l'art de savoir lire une carte) et nous étions en train de rentrer dans un coupe gorge...
Moralité : merci les argentins de nous avoir prévenu et sauvé.





Puis, nous arrivons au bord du canal, l'odeur est insutenable, il s'agit d'un ancien port avec des épaves de bateaux et des usines désaffectées.
L'eau est sale (noire) et puante.





A gauche de la place, se trouve la cathédrale métropolitaine. D'extérieur, elle ressemble à un palais Enfin, nous arrivons à la fameuse rue LAS CAMINITAS avec ses maisons colorées. C'est totalement différent d'hier, c'est très sympa.
Dommage qu'ils en aient fait un endroit trop touristique avec trop de restaurants, d'interpellations touristiques et de restos trop chers pour ce qu'on y mange.
Cela manque d'authenticité.
Notre estomac réclame quand même, nous mangeons en terrasse (des trucs qui ressemblent à de gros raviolis) devant un show de tango. (voir le film) et nous passons un bon moment.

Pour le retour nous décidons de prendre un taxi, c'est plus sûr avons nous pensé.
Pas si certain, car nous avons du tomber sur le plus dingue de BA, 100km/H en ville et freinage au tout dernier moment en ville, doublage sur la droite, frôlage des voitures....
On a du mettre 1min 12 pour rentrer mais on sait maintenant qu'on préfère Jo et Jack pour se déplacer!

Le soir, RV à la réception pour boire une QUILMES, H servira aussi de standardiste de l'auberge pour les appels français.

Samedi 9 Octobre : Au petit déj, nous rencontrons deux françaises Maryline et Pauline (un petit coucou à elles). L'une arrive aussi, l'autre part.

Fin de matinée, nous avons RV dans le café d'à côté avec un portenos (habitant de BA) pour un van. Pauline qui se débrouille très bien en espagnol, nous accompagne. Cela nous a facilité la vie. Nous restons encore en contact avec ce Monsieur mais rien de concret pour l'instant.

Le midi : nous mangeons notre première viande argentine : BIFE DE LOMO!
Extraordinairement tendre et savoureux. Nous validons leur réputation.
La parilla (énorme grill) se trouve à l'entrée du resto et la viande arrive directement d'un plat à nos nos assiettes.

Le soir : second resto avec Maryline, qui elle repart le lendemain après 4 mois d'AS.

En faite, ce samedi fut une journée très productive comme il est facile de constater.