OVERDOSE URBAINE : ON EST EN GREVE DE VISITE
MERCREDI 20 : Pause
Ayant mal aux jambes et voulant nous reposer un peu, nous décidons d'aller nous poser toute l'après
midi dans un parc avec un bouquin sous un arbre car il faisait très chaud.
Nous partons directement vers le quartier de PALERMO (en taxi car encore une fois on s'est trompé
de bus et ne savions pas du tout où nous étions!!!) car sur la carte, nous y voyons plein de verdure.
Nous nous installons dans le jardin botanique en face de la réserve zoologique que nous avions
visité le week-end dernier.
Nous trouvons un endroit bien agréable où nous nous posons sur l'herbe. Manque de bol, un garde
vient nous expédier quelques temps après... Les pelouses sont interdites.
Nous nous posons alors sur un banc, Maud s'endort, manque de bol, un garde vient la réveiller...
Dormir est interdit aussi.
Nous sommes tombés sur le seul parc de BA où il y a un reste de dictature!
Nous décidons de changer de parc, un endroit où on peut enfin faire ce qu'on veut...
Sauf qu'on a plus envie de dormir, ni de lire.
La journée fût malgré tout très reposante et a fait du bien.
Et puis il va vraiment falloir que les choses avancent car on a presque achevé la rubrique BUENOS
AIRES du routard et du Géo Guide!!!
JEUDI 21 : Visite du quartier EL CENTRO
Le temps n'est pas terrible et le ciel est blanc.
En matinée, nous visitons une autre ancienne librairie pleine d'âme mais pas aussi jolie que EL
ATENEOR, puis à la grande joie de Hugues, nous visitons le musée de la ville.
Rien à y retenir sauf l'explication de ce non dépaysement ici :
Dans les années 20, le style français est à la mode et les portenos ont voulu volontairement faire de
leur ville « le Paris de l'Amérique du Sud ».
Ils sont donc venus en France, chercher les meilleurs paysagistes (dont Thays) et les meilleurs
architectes.
Il y a plusieurs sculptures de Rodin dans la ville, des marquises à la française, du fer forgé... Pour le
quartier de la Recoleta, même les pierres pour construire les bâtiments viennent de France
(ramenées par les cargos qui exportaient les céréales en Europe).
Puis nous nous dirigeons vers la fameuse place de Mayo et remontons LA AVENIDA DE MAYO,
l'avenue qui part de la place et remonte jusqu'au congrès.
Dans cette avenue se trouve LAS GALERIAS PACIFICA, un centre commercial sublime avec
dôme, verrières et sculptures (construite à l'origine pour accueillir le Bon Marché qui au final n'aura
jamais vu le jour).
Se trouve également un grand café du monde : CAFE TORTONI, dans lequel bien sûr nous buvons
un coup (pour la légende)
En avançant encore un peu, l'avenue de Mayo croise la fameuse AVENIDA DE 9 JULIO où se
trouve l'obélisque.
L'avenue du 9 Juillet est la plus large avenue du monde avec 10 voies et pas moins de 135m de
largeur. C'est impressionnant de par sa grandeur et aussi par le trafic, la pollution et la foule.
NB : c'est aussi à BA que se trouve la rue la plus grande du monde avec 35 km de longueur (calle
Rivadavia)
Nous continuons l'avenue de Mayo et tombons sur l'édifice le plus beau de BA selon le Géo guide :
EDIFICE BAROLO
Et enfin, nous arrivons à la place du Congrès. Le congrès est magnifique mais nous n'y attardons
pas trop car la misère traîne beaucoup ici et en plus nous devions le visiter mais une manifestation
est au pied (et oui ici aussi!).
Dans une autre rue, arrive une petit troupe : « l'assemblée du peuple » selon leur drapeau. Que des
miséreux habillés en guenilles noires, tous éméchés et portant des grands drapeaux noirs et des
matraques avec une tête de mort rouge et hurlent.
Cela faisait froid dans le dos.
Nous décidons donc de retourner Plaza de Mayo par une rue parallèle à l'avenue de Mayo, la
CALLE LAVALLE, une des rares rues piétonnes ici avec la calle Florida.
OUF un peu de calme et pas de pot d'échappement!
Autant la calle Florida est une rue piétonne très huppée dans laquelle nous nous sommes beaucoup
baladés car il y a des vendeurs ambulants et toutes les banques, autant la calle lavalle est plus
populaire et beaucoup plus sympa selon nous.
Une rue où se trouve beaucoup de restos et de parrillas sympas, de cinés, de salles de spectacles...
Nous retombons sur l'avenue du 9 Juillet (logique ici les rues sont parfaitement quadrillées) où se
situe le théâtre Colon, qui ne se visite pas. Dommage, il est superbe.
Enfin nous revenons plaza de Mayo, là l'ambiance est électrique, ils attendent la manif, les télés
sont là, les policiers ont dépliés les barrières anti-émeute (afin que la casa rosada soit inaccessible),
la circulation est bloquée les bus ne passent pas et nous la dedans, nous sommes courageux mais pas
téméraires, nous filons de là et rentrons à pied à l'hôtel.
VENDREDI 22 : Re pause
Le matin nous attendons Marcelo pendant 1H30, il ne viendra pas, on ne connait pas la raison et les
excuses n'ont pas été de rigueur... Bref!
Du coup, le midi, resto près de l'hôtel, LA BRIGADA, le routard écrit « le meilleur bife de lomo,
que l'on peut couper à la fourchette »
Bien sûr, nous tentons l'expérience et ça marche. Un aller-retour avec l'arrête de la fourchette et la
viande pourtant épaisse est coupée.
Encore une fois : un régal
L'après midi : sieste
SAMEDI 23 : Rere pause
Direction quartier de la Recoleta où tous les WE, se trouve un marché artisanal vraiment chouette.
Et après midi, sieste sur l'herbe de la plaza Francia.
Une journée remplie de calme.
Le soir, nous disons au revoir, à Céline et Olivier qui décollent demain pour Ushuaïa... Nous
sommes un peu envieux, nous qui sommes coincés là!
En tout cas, belle rencontre avec ces tour-du-mondistes et on espère que nos chemins vont se
recroiser un jour afin que nous puissions encore plus partager.
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