RETOUR EN BOLIVIE : COPACABANA ET L'ILE DU SOLEIL
Lundi 9 Mai, nous prenons un bus à Puno non pas pour aller sur la fameuse plage du Brésil mais
pour retourner en Bolivie à Copacabana, une petite ville au bord du lac Titicaca.
Le trajet ne dure que 3H30 (comprenant le passage de la frontière) et nous arrivons en fin de
matinée.
Pour la petite histoire, la première ville baptisée COPACABANA est bolivienne. Suite à une
promesse faite à la vierge de Copacabana, un marin égaré sur les côtes brésiliennes donne son nom
à la plage de Rio.
LA VILLE DE COPACABANA
Nous nous attendions à trouver un second Puno, moche et déglingué (en pire vu que c'est la
Bolivie), mais c'est une agréable surprise. COPACABANA est un petit village coincé dans une baie,
et ressemblant à une vraie station balnéaire avec des terrasses, des restos, des petites boutiques, et
des personnes agréables. C'est aussi le repère des routards baba-cool.
En plus de l'ambiance, ici, on apprécie notre hôtel en bord de lac avec une vue très agréable, un
petit resto où est préparée une excellente truite du lac à la plancha et un super coucher de soleil.
Cette ville était le lieu de pèlerinage de l'empire inca avant l'arrivée des espagnols. Aujourd'hui, elle
reste le haut lieu du catholicisme andin et il existe une cathédrale considérée comme un bijou de
l'art baroque bolivien. Elle est recouverte de faïences.
Elle est connue pour sa vierge, sculptée par un indien, dont la tenue change tous les 3 mois, et le
pape est venu lui rendre visite en 1988. Devant, se vend de l'eau bénite.
Tous les jours, des voitures décorées de fleurs, viennent attendre la bénédiction pour leur apporter la
protection. En attendant la venue du prêtre, les conducteurs fêtent l'événement à la bière.
Une fois, le véhicule béni, les familles jettent dessus des pétales de fleurs puis c'est la photo
souvenir avec le prêtre.
L'ILE DU SOLEIL
Mardi 10 Mai, nous embarquons pour aller sur l'île du soleil à 1H30 de bateau (ainsi, les îles
boliviennes sont moins isolées que les îles péruviennes et par conséquent sont plus développées) et
Maud débarque à la partie nord.
Au loin, il y a la cordillère royale avec le Sorata qui s'élève à 6368m d'altitude.
Seule, elle emprunte un chemin côtier non fréquenté, de 8km, pour traverser l'île et retrouver
Hugues dans le village Yumani, au sud de l'île.
La traversée de l'île est fabuleuse. En plus des beaux paysages lacustres, on peut observer les
habitudes de vie des insulaires. On croise sur la route les terrasses en culture, les paysans au travail,
beaucoup d'ânes chargés, accompagnés de la paysanne, des moutons broutant dans les champs avec
la bergère assise sur l'herbe qui tricote, une femme qui fait sa lessive dans le torrent et qui fait
sécher ses jupons dans les arbustes... (Maud à la ferme !!!)
En arrivant au village de la partie sud, des écolières poursuivent Maud, ayant aperçues l'appareil
photo. Elles demandent à être prises en photo, se regardent ensuite en rigolant, et en redemandent...
Dans l'après-midi, par hasard, elle rencontre un couple très sympa d'Evian, Diane et Thomas sur le
continent pour 3 mois, qui lui tiendra compagnie jusqu'à retrouver Hugues.
Après une grosse tempête de grêle, nous finirons l'après-midi et la soirée tous les 4 au village.
Le lendemain, sous un ciel noir, nous reprenons ensemble un bateau à 10H30 pour revenir à
Copacabana.
Après avoir bien profité du lac Titicaca, de ses îles et de sa culture, il est temps de partir vers une
des plus grandes villes de la Bolivie : LA PAZ
Et ceci dans la bonne humeur et pour le plus grand plaisir de Hugues (et son amour de
l'urbanisation!!!).
Heureusement Diane et Thomas (un guitariste), nous accompagnent.
Il est décidé que pendant que les femmes feront les marchés et les magasins de l'artisanat, les
hommes iront faire les magasins de guitare ensemble.
Voilà comment la vie est bien faite, et comment Hugues est sauvé de 2 jours de galère...
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