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LE NORD OUEST ARGENTIN : SA CAPITALE, SALTA ET LE SUD



Après avoir pris l'avion à LA PAZ le 16 Mai, nous atterrissons directement dans le nord ouest argentin (NOA), c'est-à-dire l'ARGENTINE ANDINE, et plus précisément dans sa ville phare : SALTA appelée aussi LA LINDA (« la jolie »).

Que c'est étrange de revenir en Argentine, c'est un peu une impression de rentrer chez nous et de retrouver nos marques.
Retrouver l'argentine, c'est entre autres retrouver le « che », prononcé à tout bout de champs (et il faut se réhabituer à cet accent), la télé qui braille partout dans les lieux publics, les bars et les restos, mais c'est aussi redécouvrir leur bife de Chorizo (entrecôte) de 650g, qui n'est destiné que pour un seul estomac argentin, mais qui, même partagé, reste un défi pour deux estomacs français...




SALTA est une ville assez agréable et malgré la fraicheur et le ciel bas de l'automne, les gens sont sympathiques, la place centrale avec de nombreux orangers et les monuments colorés apportent de la chaleur.
Les plus originaux sont la cathédrale dans les tons de rose bonbon et l'étonnante église San Francisco très rococo.




Les avantages de cette région sont surtout les alentours de la ville dans un rayon de 1000 km où se trouvent, parait-il, des paysages grandioses.
Nous décidons de louer une voiture pour 6 jours. Ce sera fait avec Patrick, un français installé ici, avec qui nous faisons affaire.

Le Mercredi 18 Mai au matin, nous partons donc pour 3 jours afin d'effectuer un circuit dans le sud de Salta.

JOUR 1 : LA CUESTA DEL OBISPO (le col de l'évêque)




Dès le départ, nous ne sommes pas déçus, les paysages sont grandioses et les montagnes vont du vert au rouge en passant par le jaune.
Le col de l'Évêque est une route en lacets qui monte rapidement jusqu'à 3348m d'altitude. En haut se trouve une petite chapelle et la pierre d'un moulin dont on ignore l'origine.







Ensuite, nous empruntons la plus grande ligne droite au monde (14km) à plus de 3000m d'altitude : le RECTA TIN-TIN. Le panorama à 360° sur les hauts plateaux est spectaculaire.









C'est aussi à cet endroit que se situe le PARC NATIONAL DES CACTUS. Comme son nom l'indique, il y en a de partout ,des petits, des grands. Le tout sur des roches rouges. Une vraie scène de far-west.



Dans l'après-midi, nous retrouvons la fameuse route 40, pour rejoindre le village de LA POMA. Nous suivons un rio, traversons de minuscules villages poussiéreux et la route est splendide même si les photos ont du mal à représenter la grandeur des paysages (cf film).





Ici c'est une des régions les plus pauvres du pays, leur seul source de richesse et le piment que l'on peut voir sécher sur les bas-côtés.











Nous nous arrêtons au grenier des incas. Un lieu de stockage des maïs et différentes graines dans des silos taillés directement dans la roche il y a 500 ans.




LA POMA, est un petit village organisé autour d'une place centrale et reconstruit totalement en 1930 suite à un tremblement de terre qui a tout dévasté. 8 personne vivent encore dans l'ancien village.
Les offres d'hébergement et de restauration sont quasi inexistants mais les villageois sont contents de voir des touristes et de venir nous parler.





Le fait de passer devant l'école a créé l'indiscipline dans la classe, chacun faisait coucou : c'était étonnant.






JOUR 2 : LES VALLEES CALCHAQUIES

Nous reprenons la route le lendemain matin et mangeons à CACHI. C'est un village planté au pied de la montagne appelée, « Nevado de Cachi » dépasseant les 6000m. Il apparaît au milieu de rien après une longue piste désertique.
En arrivant, on est saisi par le calme qui y règne et l'authenticité coloniale qui en font un village très sympa.






La spécialité culinaire du coin est le cabrito al horno (le chevreau au four), très bon. Nous partageons notre repas avec un couple de français en camping-car. (ils l'ont amené de France EUX...)




Après manger, nous attaquons 5H de piste assez fatigante appelée « les vallées calchaquies » en hommage à Calchaqui, un chef indien qui a très longtemps résisté aux attaques extérieures qu'elles soient incas ou espagnoles (d'ailleurs, ici a été la région d'Argentine la plus résistante aux invasions durant 130 ans).

Nous partons donc en direction de la ville de CAFAYATE.




Au début, dans la vallée sur cette piste poussiéreuse, au milieu des oliviers, nous avons l'impression d'être en Provence. Nous empruntons une autre piste appelée « la route des tisserands ». C'est ici que beaucoup tissent ponchos et châles à la manière ancestrale. C'est très jolie mais c'est aussi très cher.



Avant d'arriver à notre destination, une grande surprise pour les yeux nous attend, un paysage surnaturel : LAS FLECHAS.





Lors de la création des Andes, deux plaques tectoniques se sont rencontrées et l'une a poussé l'autre vers le ciel. Le résultat est étonnant, sur une vingtaine de kilomètres, des crêtes (« flèches ») vont toutes vers le ciel et dans la même direction (cf film).




Le soir, nous dormons à CAFAYATE, une bourgade tranquille réputée pour ses vignobles et son vin blanc sucré LE TORRONTES.

JOUR 3 : LA QUEBRADA DE LAS CONCHAS (« la vallée des coquillages »)



Le matin, nous allons à une soixantaine de kilomètres de là pour visiter les RUINES DE QUILMES, haut lieu de résistance.
C'est aux alentours de l'an 1000, que les indiens Quilmes construisirent une énorme ville labyrinthique dans la vallée (pour les travailleurs), qui continue sur la colline pour les chamans et les chefs, sous forme de forteresse.


En 1666, ils sont vaincus par les espagnols et sont déportés à 1500km de leur vallée pour construire un petit village appelé... Buenos Aires!

Accessoirement QUILMES est aussi le nom de la bière la plus bue en Argentine.

L'après-midi, nous reprenons la route de Salta pour 4H de route goudronnée cette fois et encore 4H de paysages incroyables dans la QUEBRADA DE LAS CONCHAS.




Il y a encore beaucoup de montagnes et beaucoup de couleurs. Bref, il y a beaucoup de montagnes de couleurs...
Il y a entre autres une fenêtre taillée par le vent dans la roche, un obélisque naturel haut de 26M et une faille gigantesque appelée « l'amphythéâtre ».

Rien à dire de plus que « Whaou! ».


Le soir, de retour à Salta, nous y dormons et changeons de lieu d'hébergement. Nous tombons dans une famille adorable qui loue 5 chambres.
Après une bonne nuit, le lendemain, nous sommes prêts pour partir explorer la partie nord de Salta.

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