LE BOUQUET FINAL : LES CHUTES D'IGUAZU
De Buenos Aires, nous réservons un avion, pour aller à 1 200 km de là, au nord dans la Province de
Corrientes.
Et oui, en fin de voyage, plus envie de ces longs trajets en bus, il faut que tout soit simple!
A chaque rencontre de voyageurs, leur première question était : « vous avez fait Iguazu? », et nous
répondions « et non, on le garde pour la fin du voyage avant de revenir à Buenos Aires » (qui
d'ailleurs, était pour nous très loin dans le temps, nous avons été surpris que ce soit déjà là !!!)
Leur réaction était toujours la même : « vous allez voir c'est incroyable ».
Alors voilà maintenant nous aussi, on peut dire qu'on y était...
Les chutes d'Iguazu (signifiant « grandes eaux » en indien) sont à la frontière Argentine-Brésil-
Paraguay, à l'orée de la forêt subtropicale.
Il y a plus de 200 chutes sur un front de 2,5km et pouvant atteindre jusqu'à 80m de hauteur.
1er JOUR : LES CHUTES DU COTE BRESILIEN
Du côté brésilien, on nous avait dit que c'était joli car on avait une vue d'ensemble sur le site.
En effet, un chemin, en face des chutes, a été tracé pour les voir de tout leur long, cela permet de
mieux cerner le gigantisme des lieux.
C'est vraiment joli et on peut observer clairement la découpe et les cirques des chutes.
Le problème est que c'est un dimanche, il y a foule et un seul circuit que tout le monde doit
emprunter dans le même sens. Il faut se presque se battre pour accéder au premier plan et puvir
prendre une photo. Ce côté Eurodisney gâche un peu la journée.
Nous avons pu voir aussi des singes capucin et des COATIS, de la famille des fourmiliers, qui sont
ici par dizaine, ils ne sont pas farouches et se laissent même caresser par des touristes inconscients.
Au bout du chemin, une passerelle nous emmène devant un arc de cercle appelé LA GORGE DU
DIABLE, la chute la plus impressionnante et la plus rugissante. Même si on est complètement
saucé, c'est fabuleux la puissance de ces millions de mètres cube d'eau qui se déversent.
2eme JOUR : LES CHUTES DU COTE ARGENTIN
De ce côté, tout est différent, c'est beaucoup plus grand, il y a plusieurs circuits et donc les visiteurs
sont plus dispersés. Il n'y a aucune comparaison avec la veille.
Ici, l'autre différence est que l'on peut presque toucher les chutes.
En arrivant, grâce à une passerelle de 1100m, on traverse la large rivière IGUAZU. De loin, on peut
déjà imaginer la force de l'eau en voyant un nuage de vapeur d'eau.
Au bout de la passerelle, nous sommes juste au dessus de la gorge du diable. On est de suite pris de
vertige en regardant vers le bas, on a vraiment l'impression d'être aspiré par ce flot d'eau.
En moyenne le débit des chutes est de 1700m cube par seconde.
A ce spectacle, s'ajoutent des milliers de martinets traversant les vapeurs d'eau et volant à pic en
frôlant les chutes.
Toute la journée, nous nous promenons aussi sur les circuits inférieur et supérieur.
Le CIRCUIT INFERIEUR permet de se situer au pied des chutes et d'admirer les nombreux arcsen-
ciel. C'est aussi là que se trouve l'embarcadère pour traverser vers l'île St Martin, au dessus de
laquelle se trouvent des nuées de vautours.
Endroit charmant avec une petite plage où nous pique-niquons.
Le CIRCUIT SUPERIEUR, en revanche, permet de se balader au dessus des chutes, et permet de se
rendre compte qu'avant la « tempête », c'est le calme absolu dans la rivière.
Ce circuit est toutefois moins impressionnant que le circuit inférieur car on ne peut pas se rendre
compte de la hauteur des chutes.
Dans ce parc, volent aussi de nombreux papillons de toutes les couleurs et les Uracas, magnifiques
oiseaux pas vraiment peureux. Malheureusement, nous n'avons pas aperçu l'emblème du lieu, le
toucan.
Et voilà comment fini un voyage submergé d'émotions et de découvertes ...
La mémoire noyée sous une multitude d'images de magnifiques paysages et l'impression d'inachevé
sur ce continent, inondé par l'excitation de revenir.
Voilà le « bouquet final », nous n'avons vraiment plus d'arguments pour rester, c'est maintenant
l'heure de rentrer chez nous, enfin plutôt dans notre pays (pour le « chez nous », on verra plus
tard ! ).
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